Le seul objectif de l’entreprise, c’est le profit, disait Friedman. Trop simple ? Devenu faux ? Pourquoi ? Avec quelles conséquences ?
Le profit est un solde entre des dépenses certaines et des encaissements incertains. Il est donc instable et dépend des risques pris. De plus, le profit d’aujourd’hui influence celui de demain : l’incertitude se poursuit dans le temps. Avec le progrès économique et social, la transparence croissante de l’entreprise, le profit devient de plus en plus difficile à obtenir, expliquer, accumuler. Les entreprises qui y parviennent se développent selon des modalités en lien avec leurs responsabilités.
Quelles sont donc ces responsabilités ? Comment les assumer ou les infléchir ? Quel est leur rôle dans le jeu concurrentiel « classique » ? Les entreprises européennes sont-elles économiquement et socialement plus responsables que leurs concurrentes ? La responsabilité est-elle compatible avec le profit, la croissance et l’emploi ? Faut-il réguler ces nouvelles exigences ?
Avec les contributions de :
- Jean-Paul Betbèze « Responsabilité sociale, pourquoi ? »
- Jean -Paul Bailly « La Poste, acteur du développement responsable »
- Christophe Blanchard-Dignac « Conjuguer développement et responsabilité »
- Jean-Pierre Martel « Contraintes de l’autorégulation »
- Tito Mboweni « Social Responsibilities: Looking after Both Sides of the Fence »
- RYU Jin Roy « Making Money is a Technique, Spending it is an Art »
- Guillaume Sarkozy « Liberté, égalité, responsabilité »
- Jean-Dominique Senard « Performance et responsabilité »
- Serge Villepelet « Créer des emplois, première responsabilité sociale »
- Henri Gibier Modérateur