" Osons un débat éclairé "

Quelle logique suit donc la Banque Centrale Européenne ?

Una foto d'archivio della sede della Banca centrale europea. Il consiglio Bce "é pronto" a partire con gli acquisti dei titoli di Stato dei Paesi in difficoltà sugli spread, "sempre che le condizioni imposte dai programmi siano integralmente rispettate". Lo scrive oggi 11 ottobre 2012 la stessa Bce nel Bollettino mensile, ricordando che il piano anti-spread ha allontanato i timori di "scenari nefasti". ANSA/ARNE DEDERTRôle crucial. Dans une note publiée par la dernière lettre d’information de la Fondation Robert Schuman (Questions d’Europe n°353 http://www.robert-schuman.eu/fr/doc… ), Jean-Paul BETBEZE revient sur l’action de la BCE et son rôle prépondérant dans la gestion des affaires du Vieux continent. « Nous le savons et le voyons, la Banque centrale européenne tient l’euro, et l’euro tient la zone euro », estime l’économiste. Selon lui, « il s’agit de tenir cette zone pour la sortir de la crise dite financière qui est en réalité une mutation économique lente et pénible ».

Droit d’inventaire. Pour tenir ce rôle, la BCE assume une série de difficultés et d’héritages, bien plus complexes que ceux de son alter ego américaine, la Fed. Jean-Paul BETBEZE en est convaincu : « si nous avions attendu que les conditions dites théoriques soient réunies, la zone euro ne serait pas encore née, pas plus que la zone sterling (le Royaume-Uni) ou dollar (les Etats-Unis)  ». Le président du cabinet Betbeze Conseil reconnaît que «  la zone monétaire n’est pas optimale au sens des manuels puisqu’elle est très politique  ». Et de rappeler le choix stratégique des pères de l’Europe : éviter la guerre et réduire les disparités internes pour peser davantage dans un monde en mutation.

Crédibilité. La BCE tient sa force de la loi. Elle est indépendante des décideurs politiques et hors des influences partisanes. Ce socle est son point de départ, d’où sa référence permanente aux textes et plus encore à son mandat (garantir la stabilité des prix). Cela fond sa légitimité et sa responsabilité. Mais comme l’explique Jean-Paul BETBEZE : «  la crédibilité de la BCE vient plus encore des marchés financiers – qu’il n’est pas possible de soupçonner de bienveillance – que des règles et des lois  ». Sur le fond, face à la puissance des marchés financiers et à la règle monétaire qui devient chaque jour plus puissante que la règle budgétaire, la Banque centrale européenne aura plus d’autorité encore dans le futur. CQFD.

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