400.000 entreprises et commerces concernant 880.000 emplois s’apprêtent à rouvrir leurs portes, celles de leurs ateliers et usines. Après plusieurs pays européens, la France se prépare à son tour à un déconfinement prudent et progressif, à partir du lundi 11 mai, avec de sévères restrictions face à la pandémie de Covid-19 qui n’a pas dit son dernier mot.
Les effets dévastateurs du coronavirus sur les économies s’accumulent sur la planète entière. Pour ce qui est de la France, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, l’assure : après le 11 mai, l’État continuera d’être présent pour les entreprises, avec une prolongation jusqu’à fin mai du fonds de solidarité pour les petites entreprises et les indépendants, ainsi qu’une exonération des charges sociales sur trois mois, entre mars et mai, pour les petites entreprises ayant dû fermer sur décision administrative.
Mais l’essentiel est devant nous. Tout reste à faire. L’objectif prioritaire du gouvernement est d’éviter la casse de l’emploi, surtout chez les jeunes, du diplômé à l’apprenti. Il faut que les douze millions de salariés, pour lesquels les entreprises ont demandé l’ouverture d’un dossier de chômage partiel, retrouvent un poste dans les prochains mois. Rien n’est moins sûr.
C’est pourquoi, après le plan de soutien de 110 milliards d’euros, le gouvernement prépare un plan de relance. De quoi sera-t-il fait ? Toutes les pistes sont à l’étude et les économistes planchent de concert avec l’exécutif. Les trente membres du Cercle des économistes participent activement à ce débat et cette dernière édition de 30 Nuances d’éco vous donne un large aperçu de leurs travaux, décryptages, commentaires et analyses. Bonne lecture… et continuez à prendre bien soin de vous.
