Faut-il y voir un signe d’espoir pérenne en ces vacances d’été, et alors que le coronavirus n’a pas dit son dernier mot ? L’activité du secteur privé en France s’est nettement redressée en juillet, tirée par les services et la première progression de nouvelles commandes depuis cinq mois. C’est ce qui ressort de l’estimation provisoire publié vendredi 24 juillet par le cabinet IHS Markit. La veille, c’est l’Insee qui annonçait la couleur : le climat des affaires a poursuivi son redressement en juillet.
Même s’ils restent en deçà de leur niveau d’avant confinement, ces indicateurs sont encourageants et confirment que la machine France repart. Mais rien n’est acquis, loin de là, et la rentrée s’annonce très difficile pour les entreprises et l’emploi. Avec son plan de relance national à 100 milliards d’euros, plus élevé qu’attendu, le gouvernement français met tous les atouts de son côté et Bercy ne ménage pas ses efforts. Quant à l’accord des 27 Etats membres de l’Union sur l’autre plan, strictement européen celui-ci, de plus de 1.000 milliards d’euros, il constitue une autre source d’optimisme.
Tout doit être fait pour restaurer – ou instaurer – la confiance. Et les solutions sont légion. L’ampleur de la crise a cette particularité de pousser les décideurs à balayer les idées reçues pour proposer de nouvelles pistes et agir vite. C’est clairement ce qui est ressorti des 20e Rencontres Économiques organisées par le Cercle des économistes à Paris, le premier week-end de juillet. Et cette dernière édition de 30 Nuances d’éco avant une courte trêve estivale vous propose de revenir sur les grands thèmes abordés à #AixEnSeine. Dans la suite de cet événement, les trente membres du Cercle des économistes vous proposent une série de décryptages et d’éclairages de la très riche actualité économique et sociale de ces dernières semaines. Bonne lecture, excellentes vacances, et encore un grand merci pour votre fidélité.