Même si elle ne dit pas encore son nom dans les rangs du pouvoir, la campagne pour l’élection présidentielle a bel et bien démarré. Et s’il n’est pas encore candidat à sa propre succession, Emmanuel Macron ne cesse de poser les jalons d’une démarche qui ne laisse plus place au doute. Lors de son allocution télévisée, mardi 9 novembre, le président de la République s’est résolument placé sur le terrain du volontarisme. Le sien, mais surtout celui des françaises et français qu’il veut encourager et motiver.
De la politique de l’emploi – sur fond de réforme de l’assurance-chômage – à la nécessaire adaptation du système des retraites, Emmanuel Macron a insisté sur l’idée qui sera déclinée dans les prochains mois, jusqu’au scrutin présidentiel d’avril : la France doit travailler plus pour assurer les réformes de demain, au nom de la solidarité intergénérationnelle.
De travail, eux n’en n’ont pas manqué cette semaine. Chefs d’Etats et négociateurs du climat se sont retrouvés à Glasgow, en Ecosse, pour tenter de sauver la planète en s’engageant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Il est encore trop tôt pour dresser le bilan de la COP26 dans les détails et anticiper l’effet qu’auront les décisions prises sur la marche climatique, mais le coup est parti au nom de l’intérêt collectif.
Dans cette dernière édition de 30 nuances d’éco, les trente membres du Cercle des économistes apportent leur éclairage et vous proposent leurs décryptages pour mieux comprendre ce monde en pleine mutation. Nous vous souhaitons une excellente lecture, merci pour votre fidélité.