L’Assemblée nationale entamait lundi 11 octobre la dernière saison budgétaire du quinquennat. Au cours des prochaines semaines, les députés vont se pencher sur le projet de loi de finances 2022 rempli de dépenses et de projets d’investissements, mais un texte encore incomplet. Deux importants volets manquent à l’appel : le « revenu d’engagement » destiné aux jeunes mais qui peine à sortir des limbes ; le plan « France 2030 » appelé à façonner l’économie hexagonale pour le restant de la décennie.
Critiqué par les oppositions, le gouvernement revendique un budget de « retour à la normale » après le « quoi qu’il en coûte ». Le ministère de l’Économie et des Finances promet de consacrer à la réduction du déficit une partie des recettes attendues, meilleures que prévues grâce à une croissance qualifiée de dynamique cette année (+6%) puis l’an prochain (+4%).
Si cette semaine sera marquée par la présentation d’un vaste plan d’investissement par le chef de l’État, la semaine dernière le fut par un accord historique intervenu au sein de l’OCDE sur la fiscalité des multinationales. Même s’il reste du chemin à parcourir pour mettre en place concrètement un taux d’imposition minimum de 15%, la volonté est là.
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