La première semaine de la COP26 a vu une série d’annonces des pays participants promettant de faire plus pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais quel impact réel auront ces engagements et les différentes initiatives sur le futur niveau de réchauffement ? Difficile, voire impossible, à ce stade, de procéder à une quelconque évaluation.
Cette guerre contre le CO2 impose de profondes adaptations aux modèles économiques existants. Ces mutations micro et macro-économiques incontournables s’ajoutent à celles, tout aussi incontournables, imposées par la pandémie. La crise sanitaire a réveillé les angoisses et les attentes qui vont avec. Santé, sécurité, pouvoir d’achat, emploi… les gouvernements, pour certains en campagne électorale, voient monter la pression.
Dans ce contexte, priorité est clairement donnée aux jeunes. « Investir dans notre jeunesse, c’est lui permettre de se construire, de construire notre pays », déclarait récemment un membre du gouvernement. L’exécutif vient d’ajouter une corde à son arc en instituant le Contrat d’engagement jeune. Un « contrat » plutôt qu’un « revenu », pour insister sur la contrepartie demandée : suivre une formation pour un retour à l’emploi en échange de 500 euros par mois.
Le dispositif fait débat entre économistes et politiques. Mesure adaptée ? Réel contrat d’avenir ? Sur ce sujet, et les autres qui ont dominé l’actualité économique cette semaine, les trente membres du Cercle des économistes vous proposent leurs éclairages et décryptages dans cette nouvelle édition de 30 nuances d’éco. Nous vous en souhaitons une excellente lecture. Merci pour votre fidélité.