Sous la direction de Jean-Paul Betbèze
Avec :
- Michel Aglietta
- Patrick Artus
et les réactions de :
- Agnès Benassy-Quéré
- Jean-Pierre Boisivon
- Pierre Cahuc
- Michel Didier
- Pierre Dockès
- Henri Guillaume
- Bertrand Jacquillat
- Catherine Lubochinsky
- Jean-Paul Pollin
- Christian Saint-Etienne
- Christian Stoffaës
- Daniel Vitry
L’Europe est dans une phase de croissance ralentie où les ajustements qu’elle avait prévus (politique monétaire et politique budgétaire) et l’engagement qu’elle avait souscrit (le Programme de Lisbonne) s’éloignent et se distendent. Dans un tel contexte, il faut remettre l’Europe sur les rails, en évitant notamment que le processus déflationniste, en cours depuis plus de dix ans au Japon, ne la gagne, en s’installant d’abord en Allemagne.
Dans un tel contexte, la « déflation de crise », celle qui ne vient pas des innovations et de la concurrence, mais de la crise financière elle-même, fragilise les banques, réduit les encours de crédit, détériore la croissance et l’emploi. La crise budgétaire peut s’ensuivre, avec l’impossibi- Insérer le lien pdf Insérer le l lité de respecter le Pacte de Stabilité et de Croissance, tandis que la politique monétaire, établie au niveau européen, ne peut répondre par construction à la situation de tel ou tel membre. La convergence nominale et réelle rebrousse chemin.