A l’occasion du 1er Sommet de l’inclusion économique organisé lundi 29 novembre 2021 à Bercy par la Fondation Mozaïk, et alors qu’il apparaît primordial de s’atteler à une véritable refondation du marché du travail en France, Le Cercle des économistes, partenaire du Sommet, a présenté sa note économique sur cette thématique.
L’inclusion économique des jeunes représente un défi économique et social, aussi bien en France qu’en Europe. Parmi les 15-29 ans, les NEETs (Not in Employment, Education nor Training) devraient particulièrement attirer l’attention des pouvoirs publics tant ils pourraient générer des opportunités économiques et sociales.
On estime que leur intégration sur le marché du travail pourrait permettre à la France de gagner jusqu’à 0,4% de PIB. Les leviers d’action dont dispose le pays pour parvenir à cette insertion se concentrent sur deux axes, au sein desquels le Cercle des économistes a formulé 7 propositions :
Axe 1 : Développer et mobiliser les bonnes compétences
1. Poursuivre le développement des écoles de la deuxième chance et des EPIDES, notamment sur les territoires où le nombre de NEETs est le plus important
2. Établir une évaluation ex-post du revenu d’engagement
3. Étendre le revenu d’engagement aux activités associatives pour aider les NEETs à acquérir de l’expérience et les clés du marché du travail
4. Mobiliser le Compte Personnel de Formation dans une logique globale de formation pour permettre aux jeunes de développer des compétences remarquables
Axe 2 : Résorber les fractures territoriales
5. Permettre aux habitants des quartiers sensibles d’avoir accès à une formation de qualité en donnant plus de moyens aux établissements des quartiers sensibles
6. Faciliter le fonctionnement du marché du logement afin de favoriser la mobilité en assouplissant les conditions d’accès au parc locatif privé
7. Utiliser le logement social pour diminuer la ségrégation afin de diminuer la concentration des HLM dans les mêmes quartiers
