Comme attendu, jeudi 3 février, la Banque centrale européenne n’a pas touché à ses taux d’intérêt. La BCE a gardé son cap monétaire accommodant malgré une inflation record en zone euro et une situation compliquée. D’ailleurs, lors de la réunion du Conseil des gouverneurs, la présidente de l’établissement francfortois, Christine Lagarde, s’est montrée moins affirmative sur l’absence de relèvement des taux cette année face à une « situation qui a changé ».
Les espoirs de la Banque centrale européenne de voir baisser l’inflation à partir de janvier ont été déçus avec l’annonce d’une hausse des prix de 5,1% en zone euro sur le premier mois de l’année, bien au-delà de l’objectif traditionnel de plus ou moins 2%. Les débats sur la réponse appropriée face à l’inflation opposent les banquiers centraux « colombes », partisans d’une politique monétaire expansive, aux « faucons », partisans d’un programme plus resserré. Prochaine réunion en mars.
En France, la bonne nouvelle est venue cette semaine des jeunes. Quelque 718 000 contrats d’apprentissage ont été signés en 2021, soit une hausse spectaculaire de 37%, après déjà 42% en 2020. Pour la ministre du Travail, Élisabeth Borne, il s’agit d’une « révolution culturelle » pour cette formation en alternance longtemps mal perçue en France.
La jeunesse qui s’invite dans la campagne pour l’élection présidentielle sera également l’un des grands thèmes des prochaines Rencontres Economiques d’Aix-en-Provence, début juillet. Transition énergétique, pauvreté, épargne… plein d’autres sujets y seront développés et les trente membres du Cercle des économistes donnent déjà la tendance à travers leurs récents décryptages et éclairages de l’actualité. C’est à lire dans cette dernière édition de 30 Nuances d’éco. Bonne lecture, excellente semaine.
