Projet Jeunesse(s) : Édition 2023

Les 3 étapes du projet Jeunesse(s)

Le thermomètre s’emballe, le travail fait sa révolution, l’éducation tente de former à un futur incertain, le bien-être devient une priorité après une crise sanitaire éprouvante, le dialogue intergénérationnel est rompu…

Afin de remettre au cœur du débat économique les problématiques multiples des jeunesses, le Cercle des économistes lance un tout nouveau projet avec une ambition :  décrypter les enjeux essentiels des jeunes de 18 à 30 ans, afin d’en faire émaner 4 propositions concrètes, pour construire ensemble les grandes orientations politiques des prochaines années en faveur de la jeunesse.

Deux mois de discussions avec plus de 35 000 jeunes pour entendre leurs préoccupations. Un mois pour construire avec eux des propositions. Un rendez-vous pour porter leurs problématiques : les 7-8-9 juillet 2023 aux Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence, pour appeler le gouvernement à mettre en œuvre une vraie politique en faveur des jeunes.

Le Projet Jeunesse(s) en chiffres

  • 35000

    participants aux 8 conversations

  • 150

    jeunes à Aix pour porter la voix des jeunesses

  • 4

    propositions fortes adressées aux pouvoirs publics


Les 3 étapes du projet Jeunesse(s)

Du 1er février au 29 mars 2023

Pendant deux mois, le Cercle des économistes, en collaboration avec le média Jam, initie une grande conversation avec plus de 35 000 jeunes de tous horizons, de 18 à 30 ans. Une discussion ouverte, sans tabous, sans préjugés, via la messagerie instantanée Messenger.

Avec un objectif : dresser un portrait réaliste des enjeux auxquels les jeunes sont confrontés, autour de quatre thèmes : Santé & Bien-être, Formation & Travail, Environnement, Démocratie & Citoyenneté.

Avril à mais 2023

A la suite des conversations, 80 répondants ont été sélectionnés pour participer à 4 comités de réflexion autour des 4 thématiques traitées lors des conversations. Leur mission : examiner les résultats des conversations pour développer des axes de discussions et faire émaner 4 propositions concrètes.

Un Conseil consultatif composé d’une quinzaine de personnalités influentes est chargé d’accompagner le travail des ateliers et d’interroger les 4 propositions en faveur d’une politique de la jeunesse.

7-8-9 juillet 2023

Les 80 jeunes impliqués dans les comités étaient invités à Aix-en-Provence pour prendre part au principal forum économique européen. Ils y ont présenté, pour chaque thème, leurs propositions concrètes, applicables immédiatement, à l’occasion d’une session spéciale en présence des personnalités du monde économique et d’économistes.

Ils faisaient partie d’une délégation de 150 jeunes entre 18 et 30 ans, intégralement pris en charge pour venir vivre les Rencontres du 7 au 9 juillet 2023.


Les Conversations

Pendant deux mois, le Cercle des économistes, en collaboration avec le média Jam, initie une grande conversation avec plus de 35 000 jeunes de tous horizons, de 18 à 30 ans.

Une discussion ouverte, sans tabous, sans préjugés, via la messagerie instantanée Messenger. Avec un objectif : dresser un portrait réaliste des enjeux auxquels les jeunes sont confrontés, autour de quatre thèmes : Santé & Bien-être, Formation & Travail, Environnement, Démocratie & Citoyenneté.

Mieux accompagner les jeunes vers le futur du travail

Les jeunes, indifférents aux diplômes, tous entrepreneurs et désireux de donner un sens à leur travail ? Pas tout à fait. L’étude dresse le portrait d’une jeunesse bien plus « terre à terre » qu’on pourrait le croire quant à son rapport au travail et en phase avec un monde incertain où l’adaptation et la maîtrise des nouveaux enjeux seront essentielles.

L’urgence d’agir pour la santé et le bien-être des jeunes

Alors que l’inflation alimentaire atteint des sommets, que les prix de l’immobilier rendent impossible de se loger dans les centres-villes, il devient difficile de se projeter dans l’avenir quand leurs besoins essentiels ne sont pas satisfaits. A l’inverse de ce qui pouvait être observé chez les générations précédentes, les jeunes ne font plus un tabou de leur santé mentale, sujet prioritaire pour eux.

Recréer du commun dans une France fracturée

Si les jeunes sont préoccupés par leur avenir, ils le sont aussi par celui de la société. Contrairement aux idées reçues, la fracture qu’ils déplorent le plus n’est pas générationnelle. Les jeunes se révèlent aussi très conscients du rôle ambigu des nouvelles technologies sur la société. Dans leur majorité, ils sont prêts à bâtir un nouveau modèle démocratique plus direct, plus égalitaire, plus inclusif… pourvu qu’on les écoute.

La « génération climat » partagée entre anxiété et engagement

Le climat et la biodiversité sont des sujets de préoccupation majeurs pour les moins de 30 ans. Tiraillés entre des injonctions contradictoires, ils sont conscients de l’urgence d’adapter leurs comportements sans toutefois considérer en faire assez. Au-delà des actions volontaires et de leurs choix individuels, ils attendent beaucoup d’efforts de la part des entreprises et des mesures fortes des pouvoirs publics… quitte à ce qu’elles soient autoritaires.


Découvrez les 4 propositions du projet Jeunesse(s)

Instaurer des quotas jeunes (18-30 ans) sur les listes municipales, proportionnels au nombre de jeunes dans la municipalité, sans pouvoir excéder 30% des candidats inscrits sur la liste

Un contrôle des candidatures devra être mis en place pour prévenir l’apparition de conflits d’intérêt notamment d’ordre familial (ex : mettre les enfants de la tête de liste). Ce dispositif devra être accompagné d’une véritable éducation à la citoyenneté dans les établissements scolaires, de même qu’une promotion des fonctions de conseillers municipaux auprès des publics jeunes.

Créer et rendre obligatoire pour chaque jeune à compter de ses 18 ans de participer à un “Pacte Jeune Citoyen” composé de deux phases.

Une première phase de formation aux problématiques environnementales, puis une intervention obligatoire auprès des enfants scolarisés et âgés de 3 à 12 ans pour les sensibiliser à l’écologie.

Pour de nombreux jeunes, cet engagement écologique citoyen répondra à un manque exprimé de ne pas savoir comment s’engager dans cette cause et faciliter leur passage à l’action. Il permettra également une convergence des plaidoyers de jeunes pour l’environnement et de déployer des récits positifs de l’engagement en faveur de l’écologie.

Cette sensibilisation, dès le plus jeune âge, pourra passer par la pratique et l’apprentissage de gestes responsables dans le contexte scolaire (élaboration d’un potager, végétalisation des cours de récréation, éducation au tri des déchets, sensibilisation à l’utilisation de énergies, à la gestion de l’eau…).

Pour toutes les formations qualifiantes, rendre obligatoire la publication des informations clés relatives à l’insertion de leurs étudiants sur le marché du travail.

Liste des emplois potentiels et leurs dynamiques de progression ; taux d’insertion sur le marché de l’emploi ; durée moyenne de recherche d’emploi après diplôme ; rémunérations moyennes éventuellement ; qualité de vie au travail etc.

Ces indicateurs permettront une meilleure diffusion de l’information auprès des étudiants, et créeraient des incitations à choisir les filières dynamiques sur le marché de l’emploi. La réduction des asymétries d’information couplée à la liberté de choix en matière de formation et d’éducation permettront une allocation efficace sur le marché éducatif. Ces indicateurs, dont la diffusion publique sera obligatoire, seront centralisés sur le site Parcoursup.fr.

De la même manière, rendre obligatoire dans chaque lycée la constitution d’un Réseau d’Alumni prenant la forme d’une base de données recensant l’ensemble des choix de poursuite d’étude après le baccalauréat, choix d’entrée sur le marché du travail, période d’inactivité, etc.

Ce dispositif devra s’accompagner d’une gestion des filières moins attractives afin de prévenir les phénomènes procycliques de renforcement des inégalités entre les filières attractives et peu attractives. Cette même gestion devra être faite pour les filières émergentes qui n’ont pas encore les données à disposition notamment les filières en lien avec les métiers d’avenir (80% des emplois de demain n’existent pas aujourd’hui).

Créer et intégrer une unité d’enseignement (UE) obligatoire dédiée au sport et au bien-être dans l’ensemble des parcours de formation dans l’Enseignement supérieur : pratique d’une activité sportive ou formation portant sur les risques psychosociaux, la santé et la nutrition

La validation de l’UE intitulé “Enseignement et pratique en sport et bien-être” donnera lieu à une évaluation et à l’obtention de crédits ECTS, lesquels conditionnent l’obtention du diplôme par jeu de compensation entre les différentes UE de la formation.

Le panel d’activités proposées s’appuie sur les équipements sportifs des établissements ou à défaut, sur les équipements des associations sportives partenaires dont le réseau devra être effectif à la rentrée 2024 (appuie sur le réseau FFSU).

L’avis des jeunes

T. 25 ans
C. 25 ans
C. 18 ans
L.24 ans

Les partenaires du projet Jeunesse(s) 2023

blabla remerciement nos partenaires sont super cool

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