Vendredi 1er mai, les syndicats ont célébré la journée internationale des travailleurs sans cortège. Plutôt sur les réseaux sociaux et à leurs fenêtres. De son côté, le président de la République, Emmanuel Macron, a posté une vidéo pour saluer l’esprit du 1er Mai, sans oublier de mentionner les partenaires sociaux. Ambiance, un peu, particulière.
Le chef de l’Etat a reconnu le travail, le dévouement de nos soignants, des personnels de la protection civile, des forces de l’ordre, des armées… grâce à qui, chaque jour, sont sauvées tant de vies. Le locataire de l’Elysée n’a pas manqué de saluer l’engagement et le travail des agriculteurs, fonctionnaires, salariés, indépendants et bénévoles. Discours accueilli fraîchement par les syndicats.
Traditionnellement, le 1er mai permet de marquer une pause. C’est le temps de la concorde, bonne entente, union des volontés. Sur ce plan, le 1er mai 2020 laissera un goût doux-amer. Volonté apaisante de la part de l’exécutif, retenue clairvoyante des partenaires sociaux. Mais jusqu’à quand ? Car la France s’apprête à sortir du confinement. Une autre époque commence. Celle du télétravail, de nouvelles relations sociales et sociétales… celle de l’ « après ».
Dans cette dernière édition de 30 Nuances d’éco, les trente membres du Cercle des économistes commencent à dresser les perspectives du monde post-crise. Le Covid-19 rode toujours mais il faut préparer demain. Voici donc quelques pistes, réponses et solutions. La réflexion surtout, pour mieux comprendre les enjeux d’un monde bientôt différent. Bonne lecture et, plus que jamais, merci pour votre fidélité.