La Banque centrale européenne conserve toutes ses options pour soutenir la reprise de l’économie et elle est prête à en faire davantage si nécessaire. Cette mise au point apportée courant septembre par François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, ne manquera pas de rassurer les acteurs économiques. Le gouverneur de la Banque de France s’exprimait lors d’une conférence financière à Berlin.
De son côté, à l’issue d’une réunion de politique monétaire de la BCE, la présidente de l’institution, Christine Lagarde, s’était montrée plus optimiste que les semaines précédentes sur la reprise de l’économie européenne après la crise sanitaire. Sans toucher aux taux d’intérêt, Madame Lagarde a tenu à relativiser les inquiétudes de certains concernant la vigueur de l’euro et le – toujours – faible niveau d’inflation.
Si la Banque centrale européenne est moins pessimiste sur l’ampleur de la récession en zone euro pour 2020, elle revoit toutefois légèrement à la baisse ses prévisions de croissance pour 2021 et 2022. Les économistes de la BCE s’attendent à un repli de 8% du PIB de la zone cette année, contre -8,7% attendu précédemment, et à des rebonds de 5% et 3,2% respectivement en 2021 et 2022. Mais la force de la reprise reste soumise à de grandes incertitudes car très dépendante de l’évolution de la pandémie et la réussite des politiques de relance.
Samedi 12 et dimanche 13 septembre, le Cercle des économistes s’est justement livré à une évaluation du plan France Relance présenté début septembre par le Premier ministre Jean Castex. Deux jours de réflexion et de débats organisés à Aix-en-Provence dans la foulée des Rencontres Economiques d’Aix-en-Seine organisées à Paris début juillet. Cette édition de 30 Nuances d’éco, revient sur l’ensemble des thématiques abordées et les propositions. Sans attendre, les trente membres du Cercle des économistes vous proposent ici quelques décryptages précieux pour mieux comprendre la lourde actualité des derniers jours. Excellente lecture.