Philippe Martin nous a quittés.
Nous, membres du Cercle des économistes, académiques, participants à la vie publique, enseignants à Sciences Po, nous devrons désormais apprendre à faire sans lui.
Philippe, c’était la rigueur, l’intelligence, l’ouverture, l’écoute, la modestie. La volonté de transmettre et d’éclairer la décision publique sans arrière-pensée idéologique.
Tous ceux qui ont travaillé avec lui partagent le sentiment de perdre quelqu’un qui prenait toujours le temps de la discussion, du débat, pour produire des résultats solides. Investi dans de multiples fonctions à hauteur de ses qualités, il n’était jamais avare de son temps lorsqu’il s’agissait de s’atteler à des questions difficiles ou de définir des orientations pertinentes.
Nous perdons un grand esprit. Nous perdons un ami.
Nous nous associons à la peine de sa famille et de tous ses proches.