La catégorie des NEETs englobe diverses situations, certaines temporaires, notamment les chômeurs, les jeunes diplômés à la recherche d’un emploi, ceux en transition, les personnes malades, handicapées ou ayant des responsabilités familiales, ainsi que les jeunes marginalisés.
En 2021, la France comptait 1,4 million de jeunes NEETs, soit plus d’un jeune sur 8, et un jeune sur 4 dans les quartiers prioritaires. La part de jeunes NEETs en France (12,8 %) est légèrement en dessous de la moyenne européenne de 13,1 %.
Selon Nathalie Chusseau, économiste et professeure à l’Université de Lille, la réduction des NEETs implique de réduire les inégalités sociales, car le système éducatif français reproduit ces inégalités. Or, la première difficulté à laquelle on est confronté sur la question des décrocheurs scolaires, particulièrement vulnérables, est leur identification. L’auteure souligne l’importance de développer les compétences des NEETs pour les préparer aux transitions économiques, tout en réduisant les déterminismes sociaux, et mentionne des initiatives telles que la « Promo 16-18 » et le « Contrat Engagement Jeune » pour accompagner les jeunes NEETs vers l’emploi et la formation. Elle aborde également les coûts directs et le manque à gagner économique liés aux NEETs, notant que le coût direct pour les finances publiques en France était estimé à 22,2 milliards d’euros en 2011. Selon Nathalie Chusseau l’intégration économique des NEETs pourrait contribuer à une croissance de 0,4 point de PIB.
NEETs ou décrocheurs ?
En 2021, la part des jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET pour « neither in employment nor in education or training ») est de 12,8 %. La part de NEETs en France se situe légèrement en dessous de la moyenne européenne (13,1 %), mais ce chiffre cache de fortes disparités puisque cette part varie de 5,5 % et 6 % respectivement aux Pays-Bas et en Suède à 23,1 % en Italie (taux le plus élevé). Après avoir augmenté de trois points pendant la pandémie, la part des NEETs a repris progressivement sa tendance à la baisse observée entre 2015 et 2019. Ainsi, au troisième trimestre 2022, celle-ci est de 11,6 %, soit 0,7 point au-dessous de son niveau d’avant la pandémie (fin 2019). Cette baisse est notamment à mettre en relation avec la bonne santé actuelle du marché du travail qui réduit fortement le temps d’accès au premier emploi pour les diplômés.
Concrètement, en 2021, la France compte 1,4 millions de jeunes NEETs, c’est-à-dire plus d’un jeune sur huit, et un jeune sur quatre dans les quartiers prioritaires de la ville. La part de NEETs varie fortement avec l’âge : de l’ordre de 1 % à 15 ans, elle augmente fortement jusqu’à l’âge de 21 ans avec les premières sorties de formation initiale (16,5 %), avant de connaître son plus haut niveau à 24 ans (18,3 %). Ensuite, en moyenne, 17,4 % des jeunes de 25 à 29 ans sont des NEETs.
Les NEETs, une population hétérogène
Cette catégorie recouvre des situations diverses, plus ou moins transitoires. Selon l’Insee (2021), 45 % des NEETs sont au chômage, ce qui correspond à 5,8 % des jeunes de 15 à 29 ans. Par ailleurs, 24 % sont inactifs et désirent travailler sans pour autant répondre aux critères de disponibilité ou de recherche d’emploi leur permettant d’être considérés comme chômeurs, et se retrouvent donc à la frontière de l’inactivité et du chômage que l’on définit comme étant le halo du chômage. Enfin, 31 % d’entre eux sont inactifs et déclarent ne pas vouloir travailler pour diverses raisons (enfants, handicap, problèmes de santé…). Concrètement, parmi les 1,4 million de NEETS, on distingue les chômeurs classiques, les jeunes nouvellement diplômés du supérieur qui recherchent un emploi (16 % des NEETs selon l’étude de l’INJEP en 2020), les jeunes en transition à la recherche d’un emploi idéal, ceux qui se consacrent temporairement à d’autres activités, des jeunes malades, handicapés ou ayant des responsabilités familiales, et des jeunes marginalisés. Toujours selon l’INJEP (2020), 43 % des NEETs cherchent un emploi depuis moins d’un an, et 21 % depuis plus d’un an. Par ailleurs, une enquête menée par l’institut de sondage IFOP et réalisée en décembre 2021 auprès de 1 100 jeunes âgés de 15 à 24 ans en situation de décrochage indique que 34 % des NEETS interrogés ont abandonné les cours ou une formation durant leur parcours scolaire (48 % l’ont fait au lycée contre 19 % au collège et 29 % dans l’enseignement supérieur). De fait, c’est la situation des jeunes décrocheurs qui semble la plus préoccupante. Pour rappel, chaque année, près de 80 000 jeunes sortent du système de formation initiale sans avoir obtenu une qualification équivalente au baccalauréat ou un diplôme à finalité professionnelle. Parmi eux, on dénombre 60 000 mineurs.
Le diplôme, un facteur déterminant
Le diplôme apparaît comme un facteur déterminant de la situation des NEETs. Ainsi, selon l’INJEP (2020), les sans diplôme éloignés de l’emploi représentent 20 % des NEETs. On y retrouve les NEETs les plus vulnérables : 70 % sont sans diplôme et 77% n’ont jamais travaillé. Il apparaît pourtant que la grande la majorité de ces NEETs cherche activement du travail (70 %), et 54 % d’entre eux cherchent depuis plus d’un an. Ainsi, être sans diplôme installe les jeunes dans le chômage et la précarité. C’est aussi dans cette catégorie des sans diplôme éloignés de l’emploi que l’on retrouve le plus de NEETs limités dans leur autonomie par un problème de santé (27 %).
De même, parmi les mères éloignées du marché du travail qui représentent 14 % des NEETs, 78 % n’ont pas le baccalauréat (45% n’ont pas de diplôme, et 23 % ont un CAP ou un BEP).
Au total, 29 % des NEETs sont sans diplôme et 26 % possèdent un CAP ou un BEP. Pour plus de la moitié des jeunes NEETs, l’accès à une formation qualifiante constitue un enjeu majeur, et c’est un des leviers actionnés par les pouvoirs publics pour réduire ce phénomène.
Un coût et un manque à gagner considérables
Il est nécessaire de distinguer les coûts directs qu’impliquent les NEETs pour les finances publiques, du manque à gagner pour la croissance que représente ce vivier de jeunes hors de l’emploi s’ils étaient insérés sur le marché du travail. Le coût direct des NEETs est considérable. En 2011, en comptabilisant l’ensemble des NEETs, le coût total de la non-inclusion économique et sociale de ces jeunes était estimé à 22,2 milliards d’euros pour l’État français, ce qui représentait 1,11 % du PIB français (Eurofound, 2012). À l’échelle européenne, le coût total s’élevait à 153 milliards d’euros, soit plus de 1,2 % du PIB européen. À ce coût direct, il faut ajouter le manque à gagner de la non-intégration économique et sociale de ces jeunes, car ces derniers sont d’abord et avant tout des jeunes qui pourraient contribuer au développement de l’activité économique et sociale. Selon une note du Cercle des économistes (2021), l’intégration économique des NEETs permettrait un gain de croissance de 0,4 point de PIB environ, ce qui est loin d’être négligeable.
Développer les compétences… Pour faire face aux transitions
Dans un monde en proie à des transformations radicales, résoudre le phénomène des NEETs est crucial pour l’avenir de notre pays. En effet :
- La révolution numérique et l’intelligence artificielle (IA) vont fortement modifier la structure des emplois : 39 % des employés ont un risque d’automatisation fort, et selon Goldman Sachs, l’IA détruirait 300 millions d’emplois dans le monde dont 25 % en Europe ;
- La transition énergétique et les engagements de décarbonation à l’horizon 2050 sont source de destructions et créations d’emplois ;
- La transition démographique va accroître les besoins dans les métiers du soin et de la prise en charge de la dépendance des personnes âgées, cette dernière devant passer de 30 % en 2015 à 47 % en 2050.
Ces transitions vont détruire certains emplois et en créer de nouveaux, et cela implique de former de manière adéquate la population. Pour les jeunes NEETs, ces transformations sont l’occasion d’ouvrir leurs perspectives de carrière et de leur transmettre des compétences professionnelles. A cela s’ajoute un nombre conséquent de secteurs en tension (le BTP, le soin et la santé, l’hôtellerie-restauration, l’aide à domicile, l’industrie pharmaceutique, le transport routier,…) pour lesquels les entreprises peinent à recruter du personnel. La formation et l’intégration économique et sociale des NEETs apparaît donc absolument nécessaire pour répondre aux besoins de compétences des entreprises, dans les métiers du futur, comme dans les métiers en tension.
…Tout en réduisant les déterminismes sociaux
En outre, ces transitions s’effectuent dans un contexte où le système éducatif français fonctionne mal : il reproduit les inégalités sociales à l’école, la France étant l’un des pays de l’OCDE où l’origine sociale des enfants pèse le plus dans les résultats scolaires (enquêtes PISA 2012, 2015, 2018). Un résultat majeur de l’enquête PISA est que la corrélation entre le milieu socio-économique et la performance scolaire est bien plus forte en France que dans la plupart des autres pays de l’OCDE. Selon PISA 2012, 22,5 % de la variation de la performance des élèves en mathématiques s’explique par leur milieu socio-économique (il y a seulement 7 pays sur 65 où le pourcentage est supérieur à 20 % : la Bulgarie, le Chili, la Hongrie, le Pérou, la République Slovaque, l’Uruguay et la France). En 2015, les résultats de PISA sont similaires : le milieu socio-économique explique en France plus de 20 % de la performance en sciences obtenue par les élèves de 15 ans (contre seulement 13 % pour la moyenne des pays de l’OCDE). Seuls la Hongrie et le Luxembourg se situent également à un niveau supérieur à 20 %. Enfin, selon la dernière enquête PISA (PISA 2018), le déterminisme social apparaît toujours aussi marqué : le statut socio-économique en France prédit 21 % de la variation des performances des élèves en mathématiques (14 % en moyenne dans l’OCDE), et 20 % de la variation en sciences (13 % en moyenne). On observe par ailleurs un écart de 107 points entre les élèves issus d’un milieu favorisé et ceux issus d’un milieu défavorisé, contre 88 points en moyenne, même si cet écart demeure stable depuis 2009 (110 points). De plus, le niveau à l’écrit des 10 % d’élèves des familles les plus riches équivaut à une avance de 4 années scolaires environ par rapport aux 10 % d’élèves les plus pauvres.
Enfin, la structure de la population des NEETs en fonction de la catégorie socio-professionnelle du père révèle que 43% ont un père ouvrier et 12 % un père employé (INJEP 2020).
Au regard de ces éléments, il est clair qu’on ne pourra résorber le phénomène des NEETs à long-terme qu’en réduisant d’abord les déterminismes sociaux de manière à favoriser l’accès à la qualification des jeunes issus des milieux modestes.
…Au moyen d’un accompagnement individualisé et ciblé
On l’a vu, la catégorie des NEETs est particulièrement hétérogène. Toutefois, parmi ces jeunes, les décrocheurs scolaires qui quittent le système éducatif sans aucun diplôme sont particulièrement vulnérables. Or, la première difficulté à laquelle on est confronté quand on veut traiter la question des décrocheurs est leur identification.
De ce point de vue, de grands progrès ont été faits avec l’obligation de former jusqu’à l’âge de 18 ans instaurée à la rentrée 2020, afin qu’aucun jeune mineur ne soit laissé dans une situation où il ne serait ni en études, ni en formation, ni en emploi. Cette obligation de formation permet de repérer et d’amener vers un parcours d’accompagnement et de formation les jeunes en risque d’exclusion. Le dispositif concerne environ 60 000 jeunes entre 16 et 18 ans.
Ainsi, les établissements d’enseignement du second degré (collèges ou lycées publics, privés ou agricoles) et chaque centre de formation d’apprentis transmettent les coordonnées de leurs anciens élèves ou apprentis qui ne sont plus inscrits dans un cycle de formation. C’est un net progrès par rapport à la situation antérieure. S’appuyant sur cette obligation de formation, un nouveau dispositif a été mis en place dans le cadre du Plan « 1 Jeune 1 Solution » : la « Promo 16-18 ». Le déploiement de la « Promo 16-18 » est confié à l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA). Il s’agit d’offrir aux jeunes la possibilité de concrétiser un projet d’insertion professionnelle et sociale, en s’appuyant sur un consortium d’acteurs relevant de l’accompagnement social, de l’éducation, de la formation, du monde de l’entreprise, du sport, de l’art, de la culture et de la médiation scientifique. Ce parcours d’insertion est déployé dans des centres de l’AFPA dans lesquels les jeunes pourront être hébergés, sur prescription des missions locales.
Concrètement, la « Promo 16-18 » repose sur un accompagnement individualisé de 13 semaines qui permet (i) de faire découvrir aux jeunes les métiers et les opportunités dans leur région ou ailleurs (notamment les métiers émergents ou en tension), (ii) de développer des soft-skills (confiance, estime de soi, ambition, capacité à agir sur son parcours…), (iii) de construire un projet de vie et un projet professionnel, et (iv) de valider leurs compétences et expériences par des « open badges » (compétences socles et transversales, compétences numériques). A l’issue de sa mobilisation dans la « Promo 16-18 » et à la fin du parcours du jeune, l’AFPA, en lien avec la mission locale référente, doit préparer la sortie du jeune afin d’éviter toute rupture de parcours. Ainsi, à l’issue du parcours, plusieurs solutions d’insertion professionnelle et sociale existent.
À titre d’exemple, un an après la mise en œuvre de la « Promo 16-18 », l’AFPA a accompagné 7 000 jeunes de 16 à 18 ans en situation de décrochage scolaire. Parmi eux, on dénombre 70 % de garçons de 17 ans en moyenne dont 90 % n’avaient aucun diplôme. À l’issue de leur parcours, 35 % d’entre eux ont pu accéder à l’emploi sur des CDD ou des contrats d’alternance, et 30% sont retournés en scolarité ou entrés en formation. Les deux tiers ont donc pu accéder à l’emploi, à une formation qualifiante ou à des dispositifs de pré-apprentissage. Les autres ont continué dans un dispositif d’accompagnement renforcé du type Garantie jeunes (devenue Contrat Engagement Jeune), École de la 2ᵉ chance ou Établissement d’insertion dans l’emploi (EPIDE). Les secteurs de formation et d’orientation sont les secteurs qui emploient les premiers niveaux de qualification (commerce, services à la personne, bâtiment, animation, hôtellerie-restauration).
Le Contrat d’Engagement Jeune (CEJ) s’inscrit dans la continuité du Plan « 1Jeune1Solution » mis en place en juillet 2020. Il s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans révolus (ou 29 ans révolus lorsqu’ils disposent d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), qui ne sont pas étudiants, ne suivent pas une formation et présentent des difficultés d’accès à l’emploi durable. En vigueur depuis le 1er mars 2022, le CEJ propose à ces jeunes un accompagnement individuel et intensif, dans un cadre exigeant, avec un objectif d’entrée plus rapide et durable dans l’emploi. Il remplace la Garantie jeunes et est mis en œuvre par Pôle emploi et les missions locales. Il s’agit de construire pour les jeunes un parcours entièrement personnalisé qui peut durer de 6 à 12 mois (voire 18 mois dans certaines situations) en fonction de leur profil, avec l’objectif de les aider à définir leur projet professionnel et à trouver un emploi. Un conseiller dédié suit le jeune tout au long de son parcours et jusqu’à ce qu’il accède à un emploi durable.
Le jeune bénéficie d’un programme intensif de 15 à 20 heures par semaine composé de différents types d’activités. Il touche une allocation pouvant aller jusqu’à 528 euros par mois en fonction de ses ressources et sous condition de respecter ses engagements. L’efficacité du CEJ a été évaluée un an après sa mise en œuvre par l’IGAS (l’Inspection générale des affaires sociales). 301 725 jeunes ont intégré le CEJ fin janvier 2023, ce qui est proche de ce qui avait été annoncé (300000 fin décembre).
On note une surreprésentation importante des jeunes non diplômés dans le dispositif, ce qui est cohérent avec les faits stylisés et les objectifs du CEJ. Toutefois, les tableaux de bord nationaux indiquent que 40 % des bénéficiaires n’atteignent pas le seuil des 15 heures d’activités hebdomadaires, et 20 % sont en dessous de 5 heures. L’entretien hebdomadaire semble réalisé dans moins d’un cas sur deux.
Cependant, compte-tenu de la grande diversité des pratiques locales, ces agrégats nationaux ne semblent pas appropriés. Le tableau de bord de suivi des sorties n’est pas adapté : il faut instaurer un suivi du taux d’emploi par cohorte entrée dans le CEJ, comme cela existe pour les bénéficiaires inscrits à Pôle Emploi. Globalement, il faut établir un suivi de cohortes avec (i) le taux d’emploi, (ii) la composition des publics, (ii) le recours aux stages en entreprises et (iv) le recours aux solutions plus structurantes. L’évaluation de l’impact du dispositif apparaît donc prématurée même si celui-ci englobe en volume le public cible.
Insérer économiquement et socialement les jeunes NEETs
Pour répondre à cet objectif, il faut :
- Poursuivre le développement des écoles de la deuxième chance, des EPIDE et des écoles de production, notamment sur les territoires où le nombre de NEETs est le plus important, et là où des projets de réindustrialisation sont mis en œuvre.
- Instaurer un suivi de cohorte des jeunes engagés en Contrat d’Engagement Jeune et au sein de la « Promo 16-18 » pour améliorer l’efficacité des dispositifs en proposant des accompagnements complémentaires ou davantage ciblés, et en renforçant l’implication des bénéficiaires.
- Renforcer les partenariats de l’AFPA, des missions locales, des EPIDE, des écoles de la seconde chance pour développer les compétences de ces jeunes et répondre notamment aux besoins dans les secteurs en tension.
- Renforcer le partenariat entre la « Promo 16-18 » et le service militaire volontaire, qui cible un public de 18 à 25 ans aux caractéristiques similaires.
- Étendre le Contrat d’Engagement Jeune aux activités associatives pour aider les NEETs à acquérir de l’expérience et les clés du marché du travail.
Bibliographie
- Chusseau N., Verdugo G., Mahfouz S. (2021), Réussir l’inclusion économique des NEETS, Note pour Le Cercle des économistes sous la direction Jean-Hervé Lorenzi, Paris, 29 novembre.
- IGAS (2023), Evaluation d’étape de l’accompagnement des jeunes dans le cadre du contrat engagement jeunes, rapport 2022-071R, Mars.
- INJEP (2020, Les « NEET », des ressources et des conditions de vie hétérogènes, collection Analyses et sythèses
- INSEE (2021), Les jeunes ni en emploi, ni en études, ni en formation : jusqu’à 21 ans, moins nombreux parmi les femmes que parmi les hommes, Insee Focus No 229, 26 mars.
- Eurofound (2012), NEETs – Young people not in employment, education or training: Characteristics, costs and policy responses in Europe.