Flottaison.
Selon le Principe du célèbre scientifique grec, tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé. Selon Jean-Paul BETBEZE, ce principe peut parfaitement s’appliquer aujourd’hui à notre économie : « l’économie française, plongée dans la mer des liquidités mondiales, bénéficie d’une pression de bas en haut qui la maintient à flot ». Notre économie flotte bien, à tous les sens du terme.
Bouée de sauvetage.
Le Principe d’Archimède ainsi transposé ressemble plus à une bouée de sauvetage qu’à un simple phénomène naturel. « Cette flottaison ne tient pas à la compétitivité française, ni à la confiance des étrangers qui nous prêtent, moins encore à notre acceptation de l’impôt », estime Jean-Paul BETBEZE. « L’économie française flotte du fait des politiques des deux grandes banques centrales, Etats-Unis/UK/Japon d’un côté, zone euro de l’autre », poursuit-il. Dans le vaste océan conjoncturel, l’un des maîtres nageurs-sauveteurs s’appelle donc Mario Draghi.
Effets induits.
De part et d’autre de l’Atlantique, les deux argentiers du monde tiennent la situation à bout de bras, estime le fondateur du cabinet Betbeze Conseil sur son Blog. Janet Yellen, Présidente de la Fed, et Mario Draghi, son homologue à la tête de la Banque centrale européenne, ne ménagent pas leurs efforts pour convaincre les marchés et appeler les acteurs politiques et économiques à prendre le relai. Aux investisseurs d’investir, aux emprunteurs d’emprunter, aux politiques de réformer. Aux yeux de Jean-Paul BETBEZE, le Principe d’Archimède appliqué à notre économie a un autre mérite : « il nous pousse à aller plus vite dans les réformes car, aujourd’hui, il les facilite ». Quand la sagesse grecque s’applique concrètement à l’économie. Belle leçon, juste retour des choses.