" Osons un débat éclairé "

Face au réchauffement climatique, la mondialisation est-elle tenable ?

En quoi la mondialisation contribue-t-elle au changement climatique ? Relocalisations, protectionnisme, taxe carbone : comment y remédier ? A quoi ressemblera le commerce dans un monde au climat déréglé ? Isabelle Méjean est au micro du quatrième épisode de Génération Economie.

Chaque année, la France importe environ 10 milliards de vêtements ou près de 5,5 millions de tonnes de fruits et légumes*. Derrière ces chiffres qui donnent le tournis, ce sont des jeans importés de Turquie, des haricots verts du Kenya, des semi-conducteurs de Taïwan vendus toute l’année à des prix imbattables… pour les consommateurs et les entreprises. Car pour la planète, c’est autre chose. Entre les matières premières, les produits chimiques ou l’énergie nécessaire pour produire et acheminer ces biens, l’empreinte des centres commerciaux ou des plateformes qui les vendent… notre consommation est au cœur de la crise climatique. Alors, est-ce que c’est ça le prix de la mondialisation ?

Pour nous aider à y voir plus clair, nous recevons Isabelle Méjean, professeure d’économie à Sciences Po. Elle a reçu en 2020 le Prix du Meilleur Jeune Économiste français, décerné par le Cercle des économistes et Le Monde. A ses côtés, Damien, 29 ans, étudiant en master de politiques environnementales s’interroge lui aussi sur le sens de notre consommation.

* Sources : Eurostat (2021), FranceAgriMer (2021)

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