Cet article est extrait du premier numéro de la revue Mermoz, « Travail : rebattre les cartes ».
Quel bonheur de voir se créer une nouvelle revue dédiée aux sciences sociales ! Cela fait maintenant 30 ans que le Cercle des économistes a cette ambition première de faire dialoguer l’économie politique avec toutes les disciplines voisines mais si différentes, la sociologie l’histoire, la géopolitique… Cela fait également 23 ans que, à travers les Rencontres Économiques d’Aix-en-Provence, ce débat s’amorce, des réflexions se construisent, des thèses se voient débattues, discutées, des confrontations ont lieu sur tout ce qui de près ou de loin a interrogé le monde. Mais jamais nous n’avions même imaginé de créer une véritable revue qui traduise cet objectif d’une discipline définitivement ouverte et vivante.
Il y a beaucoup de revues d’économie qui valorisent cette approche et ces méthodes si caractéristiques de la discipline. Il a fallu deux jeunes esprits brillants et audacieux, Clément Lebourg et Alban Schneyder, les rédacteurs en chef de Mermoz, pour dès l’année dernière produire quatre Cahiers qui développaient le thème des Rencontres d’Aix, « Recréer l’Espoir ». Ces quatre recueils, partant de « dissiper les incertitudes » jusqu’à « amorcer les rebonds », témoignaient déjà d’une vraie démarche positive mais raisonnée. Tout cela était un galop d’essai qui aujourd’hui trouve son aboutissement. Mermoz est et sera l’une des revues les plus importantes de la réflexion sociétale. Elle s’appuiera sur les travaux des membres du Cercle et sur des contributeurs venus de toutes les disciplines, de l’entreprise, de la politique et de la société civile. Merci à celles et ceux qui ont participé à ce premier numéro et rejoignent cette formidable aventure.